Reconstruire Babel (Dr. Feddes)
Sommes-nous en train de reconstruire la tour de Babel ? (Dr Feddes)
« Je suis un bébé congelé, » est le titre d'une histoire sur la procréation in-vitro. L’histoire commence dans un réfrigérateur. Le héros de l'histoire s'appelle « Bébé Congelé. » Il affirme qu'avant de naître, il avait passé une très longue période dans la partie congelée d'un réfrigérateur, ensemble avec d'autres embryons congelés. Les embryons congelés formés à partir des spermes et ovules des parents, servent des réservoirs de bébés humains pour les couples sans enfants, voulant fonder une famille. Une fois inséminés dans les seins maternels, les bébés congelés deviennent finalement des bébés actifs qui finissent par naître et à faire la joie des familles qui les accueillent.
Cette histoire étrange fait partie des lectures encouragées dans les écoles publiques américaines, pour les enfants des 3 à 6 ans ! Cette histoire a été écrite pour expliquer aux enfants conçus par inséminations artificielles de connaître leur origine. Cette histoire ne mentionne pas le fait que plusieurs embryons humains ne deviennent jamais des bébés, mais au contraire, meurent dans le froid du congélateur, et sont jetés sans regret dans la poubelle des hôpitaux et centres de recherches.
Des bébés génétiquement « fabriqués » !
L'histoire du Bébé Congelé, nous fait prendre conscience de l'émergence d'une grande entreprise moderne, dorénavant tournée vers la reproduction humaine artificielle. Le biologiste moléculaire, Lee Silver de l'Université de Princeton soutient que le clonage humain serait une activité utile. Selon Silver, dans le futur, une femme pourrait porter dans son sein, la copie de sa propre personne. Les hommes, eux aussi pourraient devenir grosse et accoucher. Ainsi, selon ce dernier, deux femmes lesbiennes pourraient combiner leurs ovules et concevoir leurs propres enfants. Silver va plus loin et affirme qu'il serait possible de « fabriquer » des êtres humains sans un cerveau fonctionnel, dans le seul but de les utiliser comme des « réservoirs » des « pièces détachées » pour soigner d'autres personnes. Silver ne voit aucun problème moral dans le programme de reproduction des matières biologiques humaines qu'il conçoit. Selon lui, que nous le voulions ou pas, le marché des matériaux biologiques humains fera son chemin. Il prédit que dans les 20 années à venir, les parents seront en mesure de choisir d'avance, quelles caractéristiques biologiques ils voudraient partager ou ne pas partager avec leurs enfants en formation. Ils pourraient ainsi choisir la couleur des yeux de leurs enfants, ou encore la forme de leur nez, menton etc. Et selon lui, les avances dans les technologies pyrogénétiques seront telles que les scientifiques pourront ajouter des gènes de synthèse aux enfants, dans le processus de leur « fabrication » embryonnaire ! Davantage, selon Silver, les parents seront dorénavant capables d'utiliser des catalogues biologiques pour bébés, afin d'être capables de choisir les traits physionomiques qu'ils préféreraient ajouter à la composition génétique de leurs enfants.
Silver croit que dans le passé, l'évolution de l'espèce humaine s'était faite par hasard, mais que dans l'avenir, celle-ci (l'évolution de l'espèce humaine) se fera par la décision des parents de faire « fabriquer » la composition génétique de leurs enfants, selon leurs choix et priorités. Il affirme : « Aujourd'hui, nous contrôlons notre propre évolution, parce que nous sommes capables de choisir quels gènes attribuer à nos enfants. Ceci est déjà en cours dans les cliniques où les embryons sont sélectionnés. »
Silver n'est pas le seul à défendre cette position. Plusieurs scientifiques qui ont gagnés le prix Nobel, ainsi que des hommes d'affaires impliqués dans l'industrie des biotechnologies, des sociologues et journalistes partagent la même position. Même si plusieurs scientifiques ne vont pas à l'extrême comme Silver, toutefois, presque tous croient que nous humains sommes en mesure de prendre en charge notre propre évolution. O. Wilson, un biologiste de l'Université de Harvard affirme : « Ayant enfin une connaissance exacte de son génome, comme une divinité, l'humanité pourrait dans les décennies à venir, décider de son évolution, et prendre en main son ultime destiné. »
Recréer le jardin d'Éden ou reconstruire la tour de Babel ?
Quand Lee Silver a écrit sur l'avenir de la reproduction humaine et de l'ingéniorat génétique, il avait intitulé son livre : La recréation d'Eden. Dans le narratif biblique du jardin d'Éden, il y est dit que Dieu avait créé les premiers êtres humains, et les avait placés dans un cadre idéal, le paradis. Dans le livre écrit par Silver, ce sont les scientifiques qui sont responsables de la création de la nouvelle humanité ; ce sont eux qui font du monde un nouveau paradis. Au lieu que cet effort soit une recréation de l'Éden original, il constitue en fait un nouvel effort de reconstruire la tour de Babel.
En effet, Babel est le lieu où l'humanité confiante dans ses capacités et prouesses technologiques avait voulu s'élever au même niveau que Dieu. Dans Genèse 11, la Bible nous en donne dénouement. Au début de l'histoire universelle, « toute la terre avait une seule langue et les mêmes mots. » (Genèse 11 : 1) Les humains multipliés après le déluge, s'organisent en une communauté technologique, qui veut se sédentariser. Mais la région dans laquelle elle se trouve n'offre pas des matériaux naturels facilitants la construction d'une cité durable. Leur ingéniosité leur venant en aide, rapidement ils prennent la décision de créer une nouvelle technologie qui leur permettrait d'accomplir leur volonté de sédentarisation : « Ils se dirent l'un à l’autre : Allons ! Faisons des briques, et cuisons-les au feu. Et la brique leur servit de pierre, et le bitume leur servit de ciment. » (Genèse 11 : 3)
Certes, la technologie inventée par les humains à Babel, la cuissons des briques et son mélange avec du bitume, est primitive, comparée à la génétique et à l'informatique modernes. Mais aussi bien les humains de Babel que les humains de notre temps, ont tous le même esprit : l'indépendance et la capacité d'innover. La capacité d'utiliser les ressources disponibles pour faire sortir des réalités physiques nouvelles. La capacité d'innover est la fondation de toute technologie.
Certes, la technologie est bonne. Elle est fondée sur les capacités intellectuelles et créatrices que Dieu nous a données, afin que nous puissions gouverner le monde dans lequel nous vivons. De fait, la technologie n'est pas mauvaise en soi. Mais elle peut être mal utilisée. Tel a été le cas à Babel. Cuire les briques ; les mélanger au bitume n'était en rien mauvais. Mais c'est la raison pour laquelle la technologie a été utilisée qui a été la cause de sa négativité. En effet, les humains à Babel voulaient utiliser leur prouesse scientifique pour jouer Dieu !« Ils dirent encore: Allons! Bâtissons-nous une ville et une tour dont le sommet touche au ciel, et faisons-nous un nom, afin que nous ne soyons pas dispersés sur la face de toute la terre. » (Genèse 11 : 4). En effet, à Babel, les humains voulaient centraliser leur pouvoir, en vue de contrôler leurs destinés. Ils voulaient ériger un monument pour célébrer leur grandeur. Ils pensaient qu'ils pouvaient, par leur construction, s'élever jusqu'à Dieu ! De nos jours, quand les humains modernes veulent jouer Dieu, ils ne construisent pas des tours ; ils veulent « fabriquer » des bébés. Selon les paroles de Silver, l'humanité veut prendre contrôle de son destiné ultime.
Avec et après Babel, les technologies humaines ne cessent de changer. Mais ce qui ne change pas c'est l'orgueil qui caractérise l'humanité de tous les temps. C'est le désir de nous placer au même niveau que Dieu. Nous ne le dirons assez, la technologie humaine n'est pas mauvaise en soi. Elle devient mauvaise quand elle devient un instrument de rébellion contre Dieu. Pour que nous puissions être en mesure d'utiliser nos capacités humaines d'une manière qui glorifie Dieu, nous devrions développer une nouvelle vision ; une vision qui vienne de Dieu.
Dans son article publié dans Time Magazine, William Henry écrit ce qui suit concernant les progrès technologiques : La vraie force derrière les progrès technologiques c'est le désir des humains de tout contrôler : de contrôler l'environnement ; de contrôler les organismes vivants ; de contrôler toutes les données disponibles ; de contrôler l'aspect psychologique et génétique ; le destiné de l'humanité. La plus grande guerre idéologique future interviendra entre ceux qui croient que les humains peuvent à eux seuls décider sur ces avancées technologiques, et ceux qui croient que ces avancées doivent être contrôlées par la nature et par Dieu. Ceux qui domineront ce débat, domineront la destinée de l'humanité tout entière.
Sans faute, chaque fois que les humains essaient de prendre contrôle de leur destiné, en dehors de Dieu, ils ne font autre chose qu'essayer de reconstruire la tour de Babel.
Des pécheurs « impressionnants ! »
Certes, la tour de Babel était une mauvaise chose, mais la construction elle-même était splendide ! Il en est de même pour ceux qui essaient de reconstruire la tour de Babel de nos jours. La personne derrière la construction orgueilleuse de la tour de Babel s'appelait Nimrod. Genèse 10 : 8 affirme que Nimrod fut le premier grand conquérant de l'histoire de l'humanité : « Cusch engendra aussi Nimrod ; c'est lui qui commença à être puissant sur la terre. » Nimrod est avant tout décrit comme un chasseur extraordinaire, mythique. La Bible affirme : « Il fut un vaillant chasseur devant l’Éternel ; c'est pourquoi l'on dit : Comme Nimrod, vaillant chasseur devant l'Éternel. » (Genèse 10 : 9). A cause de sa bravoure, Nimrod devint aussi le régnant de plusieurs villes de l'antiquité : « Il régna d'abord sur Babel, Érec, Accad et Calné, au pays de Schinear. » (Genèse 10 : 10).
Le courage, la force, l'ambition et la puissance militaire de Nimrod firent de lui une personne admirée et craint par tous. L'histoire primitive avait connu une évolution notoire, grâce aux qualités et compétences exceptionnelles de Nimrod. Mais la puissance de Nimrod, son esprit de conquérant, ont fait de lui le père de Babel. L'initiateur de la culture pédante qui a cherché à s'affranchir de Dieu, par la prouesse de ses réalisations technologiques. Comme affirmé précédemment, les capacités et compétences naturelles, utilisées pour la glorification de soi, deviennent des divinités qui cherchent à détrôner Dieu, le seul créateur qui mérite toute la louange des créatures.
Un projet voué à l'échec !
Qu'était-il advenu de Nimrod, de son people, de leur projet grandiose de la construction d'une tour qui s'élève jusqu'au ciel ? La Bible dit : « L'Éternel descendit pour voir la ville et la tour que bâtissaient les fils des hommes. » (Genèse 11 : 5)
Le texte cité parle de Dieu qui « descendit » du ciel pour voir la ville et la tour que bâtissaient Nimrod et son peuple. La mention de Dieu qui « descend » du ciel est une simple métaphore pour exprimer l'implication de Dieu dans l'histoire qui est racontée. En effet, Dieu est partout, et connaît toutes choses. Il n'a pas besoin de « descendre » quelque part pour voir ou connaître ce qui s'y passe.
En outre, la métaphore qui indique que Dieu avait à « descendre » pour voir la tour que bâtissaient les habitants de Babel, servirait à indiquer l'insignifiance de l'œuvre qu'accomplissaient ces derniers. Les habitants de Babel voulaient construire une tour qui monte jusqu'au ciel, le demeure de Dieu. Mais vu du ciel, la tour était tellement courte, insignifiante, que Dieu devait « descendre » pour remarquer sa présence ! La présence de la tour devant Dieu ne signifiait pas une menace à sa seigneurie. Elle signifiait le trouble qu'apporterait sur elle-même une humanité orgueilleuse, remplie d'elle-même. Genèse 11 : 6 affirme : « Et l'Éternel dit : Voici, ils forment un seul peuple et ont tous une même langue, et c'est là ce qu'ils ont entrepris ; maintenant rien ne les empêcherait de faire tout ce qu'ils auraient projeté. »
Parce que le peuple constitue une seule nation, vu qu'il parle une seule langue, Dieu conclut que rien ne pourra limiter sa folie de grandeur, maintenant qu'il veut se faire un nom par sa prouesse technologique. Une seule solution est possible selon Dieu : « Allons! Descendons, et là confondons leur langage, afin qu'ils n'entendent plus la langue, les uns des autres. Et l'Éternel les dispersa loin de là sur la face de toute la terre ; et ils cessèrent de bâtir la ville. C'est pourquoi on l'appela du nom de Babel, car c'est là que l'Éternel confondit le langage de toute la terre, et c'est de là que l'Éternel les dispersa sur la face de toute la terre. » (Genèse 11 : 7-9).
La perte de la communauté linguistique signifiait la perte de l'organisation sociale des habitants de Babel. La conséquence directe de ce changement linguistique c'est l'éparpillement des habitants de Babel dans tous les coins de la terre, dorénavant regroupés suivant les différences linguistiques. L'éparpillement du peuple mis fin à la construction de la tour de Babel.
Les populations du monde vivent désormais séparées les unes des autres. En les divisant de la sorte, Dieu vise le but de la limitation de la multiplication du mal parmi les humains. Ainsi, malgré sa dureté, l'intervention de Dieu contre les habitants de Babel, est une manifestation de sa grâce ; sa grâce qui empêche la société humaine rebelle de s'autodétruire, à cause de sa folie de grandeur.
Un obstacle protecteur !
De plusieurs manières, la confusion des langues introduite par Dieu est un obstacle pour le progrès de la race humaine. Mais telle a été en effet la volonté de Dieu. Comme indiqué précédemment, Dieu connaît la puissance de l'esprit humain ; la capacité à l'ingéniosité dont Il l'a doté. Dieu sait que l'esprit humain est à la fois capable d'accomplir des œuvres extraordinaires, comme aussi des œuvres horribles capables de l'amener à l'extinction. C'est donc pour le protéger contre sa propre folie que Dieu éparpille les humains pour limiter les conséquences de leur folie collective.
Mais malgré l'action initiale divine éparpillant la race humaine à travers la terre, par la division linguistique, la Bible nous avertit du danger constant de l'effort humain visant à regrouper la race humaine en une seule communauté linguistique et technologique. En effet, les humains rassemblés en une seule communauté, ne manque jamais de chercher à tout prix, de s'affranchir du créateur, afin de devenir maîtres de leur propre destiné.
Selon le livre d'Apocalypse, Babel va se réorganiser sous forme de Babylone la grande. Vers la fin de l'histoire, Dieu laissera la communauté humaine livre de courir vers sa propre destruction. Un nouveau leader, plus audacieux et maléfique que Nimrod se lèvera. La Bible l'appelle « la bête », « l’antichrist. »
L'antichrist réussira à rassembler la société humaine en une communauté puissante, indépendante, et révoltée contre Dieu et son Messie. Dans la Babylone finale, tout se vendra, même les âmes humaines. Que penser alors de la technologie moderne qui ne cesse de se féliciter sur sa capacité prochaine à « fabriquer » des êtres humains selon ses désirs ?Que penser de la radicalisation des masses opposées à Dieu et au Christ ?Ne sommes-nous pas à la porte des temps de la fin ?Malheureusement, la Bible enseigne que la société humaine, débarrassée de Dieu, maîtresse d'elle-même, finira par s'autodétruire, victime de sa propre folie de grandeur et méchanceté !Tel sera alors le jugement final de Dieu, quand il laissera ses ennemis se détruire eux-mêmes, avant qu'Il ne les détruise pour l'éternité.
Une cité éternelle
Seul le Seigneur Jésus-Christ peut nous délivrer du pouvoir du péché et de la mort. Lui seul peut nous délivrer de nous-mêmes, et des idoles que nous avions fabriquées. Mais pour que le Christ nous délivre, il est impérieux que nous puissions nous repentir de l'orgueil et de notre soif d'indépendance que nous avions appris de Babel. Nous devons nous soumettre à la Parole de Dieu. Tout ce qui existe a été créé par l'intermédiaire du Seigneur Jésus-Christ. C'est lui qui soutient toutes choses par sa Parole toute puissante. Sa venue dans le monde sous forme humaine constitue le début de la nouvelle création ; la nouvelle création sera complète lors de sa seconde venue. Babylone va s'écrouler, mais le royaume de Jésus demeurera de toute éternité.
Le Christ prospérera pour l'éternité.
Certains scientifiques peuvent rêver de prendre en main l'avenir de l'évolution humaine. Mais notre origine ne vient pas de l'évolution, mais plutôt de la création. Notre seule espérance pour une vraie transformation ne se trouve que dans la foi en Christ, et non dans l'ingéniorat génétique, ou dans toute autre forme de progrès scientifique humain.
Certes, les efforts humains, sont utiles quand ils sont utilisés d'une manière sage. Ils peuvent en effet contribuer à l'amélioration de la condition humaine. Mais seul Dieu peut nous délivrer du mal et du péché, et transformer réellement notre âme pour l'éternité.
Plusieurs questions morales suscitées par la technologie moderne sont complexes et nécessitent des études suivies. Mais avant de tout analyser, nous devons à priori accepter le fait que Dieu est le seul souverain qui dirige l'ensemble de l'univers, et en particulier l'histoire humaine. Au lieu de se lancer dans la construction d'un nouveau Babel, nous devrions au contraire nous repentir devant Dieu. Au lieu d'inventer des technologies immorales qui détruisent les embryons, nous devrions au contraire laisser Dieu nous donner la vie nouvelle en Jésus-Christ.
Les habitants de Babel voulaient se donner un futur sans Dieu, en construisant une cité éternelle. Mais quand nous plaçons notre confiance en Dieu, nous nous engageons dorénavant à attendre une « cité qui a de solides fondements, celle dont Dieu est l'architecte et le constructeur. » En effet, nous sommes « étrangers et voyageurs sur la terre, » nous rejetons l'iniquité de ce monde, sachant que même les bonnes choses de ce monde ne sont pas éternelles. « Car nous n'avons point ici-bas de cité permanente, mais nous cherchons celle qui est à venir. » (Hébreux 11 :10,13 ; 13 :13).
La cité que nous recherchons ne sera pas divisée comme la cité de Babel. Elle est au contraire un royaume qui rassemble l'ensemble de l'humanité en Christ. Après la mort et la résurrection de notre Seigneur Jésus-Christ, Dieu a envoyé son Saint-Esprit le jour de Pentecôte pour rassembler les humains éparpillés à Babel. Le jour de Pentecôte, Dieu a contredit Babel en donnant aux croyants le don des langues diverses. Les apôtres, dynamisés par la puissance du Saint-Esprit, ont annoncé la Bonne Nouvelle de Jésus aux Juifs venant des nations étrangères, dans les langues diverses qu'ils parlaient à travers le monde. Depuis le jour de Pentecôte, le royaume de Dieu continue de s'étendre dans le monde, rassemblant les hommes et femmes de toutes les nations, sous la seigneurie de Jésus-Christ. Un jour, Dieu finira par enlever la barrière linguistique qui divise les peuples. Dieu rendra parfait son peuple. Cette perfection sera l'œuvre de Dieu, et non une œuvre humaine. Et à Dieu seul reviendra toute la gloire.
PRIÈRE
Seigneur Jésus, source de toute sagesse, délivre-nous de la folie qui nous pousse à essayer de façonner un avenir loin de toi. Pardonne notre rébellion contre toi, à travers ton sang précieux. Remplis-nous de ta vie divine par ton Saint-Esprit. Aide-nous à vivre ta Parole dans notre vie quotidienne. Dirige nos cœurs vers ta cité céleste, pour la gloire du Roi des rois, et le Seul Seigneur des seigneurs, Dieu éternel. Amen !